Toutes les boites à double embrayage lissent les passages de rapport, car il n'y a pas besoin de rupture de couple au moment du changement de vitesse (un embrayage se ferme tandis qu'un autre s'ouvre, le papillon des gaz pouvant rester ouvert et l'allumage "on" pendant la manœuvre).
Les robotisées mono-embrayages (une des premières fut la SMG de BMW), même si elles sont très rapides, sont obligées de couper l'allumage un bref instant pendant la manœuvre de débrayage -ré embrayage, créant cette rupture-reprise de couple qui fait taper la nuque contre l'appuie-tête, et , pour tout dire, donne du piment à la conduite
Après, on peut tout à fait imaginer induire artificiellement de la "brutalité" sur une boite double-embrayage, en jouant avec l'allumage ou le papillon des gaz. C'est peut-être ce que fait Porsche avec la PDK , car elle est beaucoup moins critiquée que la DSG pour ce côté trop "lisse". Quelqu'un l'a peut-être essayé ?
Quand aux boites à convertisseurs hydrauliques (Lexus IS-F, grosses Merco,etc ), leur conception "impose" une douceur (et une certaine lenteur) qui convient mieux aux luxueuses berlines qu'aux berlinettes agressives (encore que les dernières ZF à 8, et bientôt 9 rapports, font aussi des miracles)