La circulation à paris, vu par Lelouch

[Benji]

http://zecaf.free.fr/rendezvous20_04.mov

[jmi]

petit bonjour de corse:
je connaissait mais c'est toujours bon de le revoir.
c'etait a une autre epoque, proche de 1968, si je ne m'abuse, et a cet epoque la voiture etait le moyen de locomotion qui faisait rever, et la vitesse un art de vivre, je passe le nombres de feux rouges qui ont ete griller.
a l'heure actuel, pour faire la meme chose, je pense qu'il faut bloquer, paris pour un tel film, et encore la vision de la conduite serait aussitot comparée a un acte criminel donnant des idée loufoque a un nombre incalculable de proprietaire fou et avide de vitesse que sont les proprio de rx8, non c'est pour rire nous, on ne depassent , jamaiiis,les limitations de vitesses.
comme quoi, taxi , n'a rien inventer.
je ne vie pas sur paris, et vie dans une paisible ville de corse, ou , pour l'instant les bouchon sont encore assez rare, et ou il est possible de ce faire plaisir sur des routes intra -murausse. de plus ne possedant pas un seul metre d'autoroute sur l'ile, et ou la seul ligne droite valable pour faire une pointe de vitesse(plus de 200) est a environ 70 km de chez moi et truffé de radar donc j'ai apprit a roulé vite mais pas tout droit, donc les virages sont legion.
donc ce film, trés reussit sur le plan technique ne m'emeut pas plus que ça, par contre la montée de pike peak's dans une certaine peugeot, ma certainement plus marquée, comme quoi la vision du reve ultime en automobile est souvent conditionner par l'endroit ou l'on vie.
voila j'ai fini, bon il faut me comprendre ce matin debout a 7 heure(merci bébé), je dort plus alors je pouri le post avec mes blabla.
tient 7:39, je vait de ce pas faire chauffer la huite, et la faire hurler a la mort dans la petite route ou tout ces petit vieux sont la sur le coté , et je vais leur faire une peur, non ça suffit je croit que j'ai peter un plomb, merci mon fils je t'adore , les nuit(blanche) , grace a toi sont une source lubrique , d'insipation. put... de couches. bon c'est decider je vait dormir.

[H_Smith]

Wouaouhhhhhhhhhhhhhhh ! Merci Tonton Benji

Les bras m'en tombent. Il amuse pas le terrain le gars
Mais je me demande bien qu'est ce qu'il conduit comme voiture (faisant un bruit de moto d'ailleurs)

Dommage qu'il loupe 2 ou 3 rapports, il aurait pu mieux faire encore

[tranquilleachilles]

i n c r o y a b l e !!
Ferrari ?

[H_Smith]

Je viens de trouver ce commentaire de Lelouch sur Wipikedia. C'était en 1976 et le court-métrage s'appelle "c'était un rendez-vous":

Anecdote
« Je roule comme Trintignant dans Un Homme et une Femme, pied au plancher, compteur bloqué à cent quatre-vingts, prenant tous les risques. Et même d'avantage, puisque je ne suis pas au rallye de Monte-Carlo, mais en plein Paris. À côté de moi, mon chef opérateur contrôle la vitesse de la caméra accrochée au pare-chocs. Nous brûlons systématiquement tous les feux rouges. Les rues et les avenues défilent à une vitesse terrifiante.

A ce moment là, je me dis que les spectateurs seront collés à leurs fauteuils, écrasant du pied un frein imaginaire. Car c'est un film, bien sûr, que je tourne. Neuf minutes trente secondes. Neuf minutes trente secondes de pellicule, c'est ce qui me restait à la fin du tournage de « Si c'était à refaire », au moment des rendus. Trouvant dommage de laisser perdre ces précieux trois cents mètres de pellicule, j'en ai profité pour réaliser un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps : un film en un seul plan-séquence où la caméra traverserait Paris à grande vitesse, son regard étant celui d'un homme qui conduit comme un fou parce qu'il est en retard à un rendez-vous.

J'avais eu cette idée un jour où, moi qui suis toujours ponctuel, j'étais dans la même situation. Comme il était vital que j'arrive à l'heure, j'ai traversé Paris à une vitesse hallucinante, brûlant des feux rouges, empruntant des sens interdits, prenant des risques insensés. Comme je suis en train de le faire en ce moment même. Cinq cent soixante-dix secondes, pas une de plus, c'est le temps que j'ai pour effectuer le trajet porte Dauphine-place du Tertre. Avec deux principaux problèmes techniques. Le premier consiste à coordonner le parcours de la voiture avec l'action des dix dernières secondes, quand Gunilla, ma compagne de l'époque (qui est aussi la mère de ma fille Sarah) s'avancera vers le véhicule qui s'arrêtera devant elle. C'est le bruit du moteur, à mon approche de la place du Tertre, qui l'avertira qu'il est temps de s'avancer jusque dans le champs de la caméra. Le second problème réside dans l'impossibilité d'assurer la sécurité de l'opération. J'ai limité les risques en tournant ce film cascade au mois d'août, à cinq heures trente du matin, au lever du jour. La circulation est donc quasiment inexistante. Je n'ai pu cependant obtenir l'autorisation de bloquer les rues débouchant sur mon parcours. Un véhicule peut donc déboîter devant moi à n'importe quel moment. Si cela se produit, je prie pour avoir le coup d'œil et les réflexes nécessaires pour réagir au quart de seconde. L'étape la plus dangereuse du parcours demeure le passage des guichets du louvre. Il n'y a aucune visibilité à la sortie. Si une voiture surgit à ce moment devant mon capot, la collision sera inévitable. J'ai donc posté mon assistant, Elie Chouraqui, à cet endroit stratégique. Grâce à son talkie-walkie, il me préviendra en cas de danger. J'arrive à la hauteur des guichets du Louvre. Aucun signal de la part de « Chouchou ». Je fonce. Le reste du parcours s'accomplit sans problème. Je ralentis place du Tertre, et Gunilla, avec un chronométrage parfait, s'avance à ma rencontre. Un quart d'heure plus tard, je retrouve Chouraqui, en train de bricoler son « talkie ».

• Qu'est ce qui se passe ? - C'est cette saloperie ! me dit-il en désignant l'appareil. Il est tombé en panne au début de la prise !

J'ai un grand frisson d'angoisse rétrospectif.

Debout dans le bureau du préfet de police, j'ai la sensation d'être un enfant puni. Je m'apprête d'ailleurs à l'être et sévèrement.

D'une voix de procureur, le préfet, qui m'a personnellement convoqué, dresse à mon intention la liste de toutes les infractions que j'ai commises pendant les quelques minutes de tournage de Pour un rendez-vous. Elle est interminable. Quand il a fini, il lève sur moi un œil noir et dit en avançant la main :

• Remettez-moi votre permis de conduire, s'il vous plait. Le moment serait mal choisi pour discuter. Je m'exécute. Le préfet de police s'empare du document, le contemple rêveusement pendant quelques secondes, puis... me le rend avec un large sourire. - Je m'étais engagé à vous le retirer, me dit-il. Mais je n'ai pas précisé pour combien de temps.

Devant ma stupéfaction, il ajoute : - Mes enfants adorent votre petit film ! »

Claude Lelouch

Itinéraire
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[H_Smith]

i n c r o y a b l e !!
Ferrari ?

Il s'agirait d'une Ferrari 275 GTB (j'utilise volontairement le conditionnel")

[Pistache]

3 minutes de pure bonheur....

[tranquilleachilles]

ah ah ah g bien reconnu le bruit du moteur !!

[Benji]

Il s'agirait d'une Ferrari 275 GTB (j'utilise volontairement le conditionnel")

C'est bien un bruit de ferrari (un V8, d'ailleurs)

Ca m'étonne quand même qu'il ai pris une 275GTB (de 1965) pour un film de 1976...

[Chris]

http://zecaf.free.fr/rendezvous20_04.mov

dit moi le fichier de cette vidéo c'est type,parce que je n'arrive pas à le lire

[Tsar]

format QUICKTIME

[H_Smith]

Il s'agirait d'une Ferrari 275 GTB (j'utilise volontairement le conditionnel")

C'est bien un bruit de ferrari (un V8, d'ailleurs)

Ca m'étonne quand même qu'il ai pris une 275GTB (de 1965) pour un film de 1976...

Si c'est bien une 275 GTB, elle ne peut être équipé que du fameux V12 Lampredi crachant jusqu'à 320cv.
Elle fut produite jusqu'en 1968 et Lelouch en aurait possédé une à l'époque.

Mais de la à dire que c'est elle qui a servi au tournage, plus je regarde la vidéo et moins j'en suis sûr.
Les montées en régime fulgurantes, les rétrogradages ultra-rapides, l'absence de roulis (certes, la caméra était gyro-stabilisée) et les dérives limitées en courbe, ça me fait plutôt penser à une monoplace. Certains disent que c'est Jacques Laffite qui conduisait, d'autres parlent de Jabouille, d'une Matra de course enfin bref on s'y perd et Lelouch a depuis toujours entretenu le doute

[patch]

si on recherche un peu sur le forum de Lelouch, on trouve des infos assez discordantes...
Premièrement, tous pensent que le son n'est pas celui de la voiture en "piste". Pour la voiture, ça oscille entre Alpine Berlinetta et Mercedes 300 6,9L... pour le son, ça pencherait sur du Ferrari 330-P.
sinon moi personnellement, je sais pas

pour le trajet, plus visuel :

[PHM]

Le son reste magique et envoûtant, si ce n'est pas celui de la voiture du tournage, alors le doublage est bien réalisé... Ca me fait penser aux images du film "Le Mans" à la fin du film. La caméra est au raz de la piste, on ne voit que les bas de caisse et le hurlement des V12 est bien mis en scène .
Ca reste tout de même de la folie douce de rouler en ville à 180 km/h...
Ce n'est pas le son du V8 de la Mercedes 300 6.3 car elle avait une boîte automatique comme la 450 6.9 d'ailleurs

[Benji]

Ce n'est pas le son du V8 de la Mercedes 300 6.3 car elle avait une boîte automatique comme la 450 6.9 d'ailleurs

Et le son du V8 mercedes est bcp plus grave.

[Valldemossa]

Le son reste magique et envoûtant, si ce n'est pas celui de la voiture du tournage, alors le doublage est bien réalisé... Ca me fait penser aux images du film "Le Mans" à la fin du film. La caméra est au raz de la piste, on ne voit que les bas de caisse et le hurlement des V12 est bien mis en scène .
Ca reste tout de même de la folie douce de rouler en ville à 180 km/h...
Ce n'est pas le son du V8 de la Mercedes 300 6.3 car elle avait une boîte automatique comme la 450 6.9 d'ailleurs

Déterrage de vieux post, mais précision qui a son importance.
Traverser Paris à 180km/h ce n'est pas une folie douce c'est une légende urbaine. Il suffit de voir sur un plan ou de mesurer la distance entre la Porte Dauphine et la Place de la Concorde pour se rendre compte de façon évidente que Lellouche allait à 120km/h maximum (ce qui sans être une folie douce aussi poussée, permet déja de perdre son permis).

[Tsar]

oh le déterrage de porc .

ça fait du bien de revoir ce film , et dire qu'il y a juste 10 ans je pouvais taper le périph parisien entre 160 et 220 par endroits, rien que ça c'était du bonheur, alors avant j'imagine même pas : quelle liberté, quelles sensations décuplées à bord de vieilles autos !

[Kerotan]

Traverser Paris à 180km/h ce n'est pas une folie douce c'est une légende urbaine. Il suffit de voir sur un plan ou de mesurer la distance entre la Porte Dauphine et la Place de la Concorde pour se rendre compte de façon évidente que Lellouche allait à 120km/h maximum (ce qui sans être une folie douce aussi poussée, permet déja de perdre son permis).

Avec Tsar reprog, rien n'est impossible

[nasp]

oh le déterrage de porc .

ça fait du bien de revoir ce film , et dire qu'il y a juste 10 ans je pouvais taper le périph parisien entre 160 et 220 par endroits, rien que ça c'était du bonheur, alors avant j'imagine même pas : quelle liberté, quelles sensations décuplées à bord de vieilles autos !

En 1987 je me suis fait toper à 190 sur le périphérique alors j'étais en train de ralentir pour sortir 2 sorties plus loin. Mais c'était du temps où il n'y avais pas encore le permis à points. Et encore à l'époque j'avais une brouette : R25 GTS première génération 2L 103cv.

[raspoutine]

C'est bien la bande son d'une Ferrari. Mais la voiture conduite, était une Mercedes 300SE 6.3.