Le seul MMO où le but n'est pas de raid/ran/kikooter dans la capitale. 
Il est en fin de vie hélas, il commence à aller sur ses 11 ans quand même, ça se ressent évidemment niveau conception et graphismes, ils ont réuni tous les joueurs sur le même serveur mondial aux US, c'est à dire grosso modo 3000-3500 joueurs connectés en permanence au serveur avec du roulement toute la journée vues les nationalités. Mais butin, c'est autre chose. 
Y'a d'autres jeux bien plus ouverts, agréables à jouer et moins neverending story-like ( c'est à dire que ton personnage n'est jamais stuffé et qu'il faut toujours continuer à faire du PVE comme un bot en espérant on ne sait trop quoi puisque les extensions rendent le matériel très vite obsolète, les concepts de RVR ont été mis de côté par les gros studios car trop difficiles à équilibrer et demandant une véritable réflexion autour de ce qui fait le noyau du jeu, du coup, t'as droit à faire en chaîne des raids et t'as des arènes pourries histoire de faire semblant de faire du pvp ) que ces WOW/SWTOR/AION et compagnie, mais hélas les gens vont d'abord là où il y a masse monde, c'est à dire les jeux à grosse licence qui attirent les fans qui n’auraient souvent jamais touché à ça sans la licence et se contentent de ce qu'on leur sert, ça réduit l'offre générale. Dans DAOC, tu atteignais ton niveau 50 très péniblement au début, tu cherchais deux-trois pièces d'armures comme tu pouvais et tu partais à la guerre défendre ton royaume contre les deux autres et leurs armées de joueurs, y'avait de tout et n'importe quoi mais le RVR-PVP composait dés ton atteinte du niveau 50 les 90% de ton temps de jeu, ha, les batailles à 150vs150 en attaque/défense de fort ou de reliquaire, voire plus, et la troisième faction ( pas des mobs comme AION lol, des vrais joueurs ) qui arrivait souvent en plein milieu de la lutte histoire de tout remettre en question, du génie, hélas jamais renouvelé, WOW ayant fait école avec son modèle de jeu soporifique au possible, mais économiquement monstrueusement rentable. 