Voici ce que je viens de lire de l'audience alors que 3 automobilistes contestent des infractions alors qu'ils respectent à la lettre le droit français,
je n'ai pas pu faire parti du débat par manque de moyens, j'espère cependant que mon avocat arrivera à empêcher cette extorsion de fonds pure et simple !
ou quand des procureurs se prennent pour des donneurs de leçon !
ça m'écoeure !
Un procès sur les radars à Rennes
mardi 03 novembre 2009
Trois automobilistes flashés reprochent à un commissaired'avoir rejeté leur recours. Décision le 8 décembre.
« Ce que dit le procureur, c'est du pipeau, je pourrais le poursuivre comme complice », clame Me Sébastien Dufour, avocat des trois automobilistes. « Et les excès de vitesse de vos clients, vous en faites quoi ? Ici, c'est un tribunal, pas une tribune », rétorque Hervé Pavy, le procureur. Le pugilat verbal a duré trois heures, hier, devant le tribunal correctionnel de Rennes.
Trois automobilistes ont assigné le commissaire qui chapeaute le Centre national de traitement des amendes de Rennes. Leur voiture a été flashée en excès de vitesse à plusieurs reprises, courant 2008, mais les trois hommes jurent qu'ils n'étaient pas au volant. Sans désigner d'autre conducteur.
« Juge et partie »
À l'officier de police, ils reprochent un abus de droit : « Il est juge et partie, il classe irrecevables des recours qui devraient aboutir devant les tribunaux, accuse l'avocat. Par ailleurs, le propriétaire d'une voiture flashée doit consigner 45 € ou 68 € pour contester un PV. En faisant encaisser cette somme par le Trésor, le commissaire se rend coupable de concussion. L'argent des radars, c'est 550 millions par an. Les procureurs ont ordre de ne pas toucher au grisbi ! »
Avocat de l'officier, Me Philippe Billaud fustige son confrère parisien, « qui profite du marché juteux de la contestation des radars. C'est un procès démagogique, alors qu'il y a encore plus de 4 000 morts sur les routes ».
Le procureur contre-attaque en proposant au tribunal de condamner les trois plaignants à 3 000 € d'amende chacun, « pour procédure abusive». Il requiert la relaxe pour le commissaire. Me Dufour, quant à lui, a demandé « une interdiction définitive d'exercer pour le commissaire ».