Jenson Button a échappé indemne samedi soir à Sao Paulo à une tentative d'un gang armé de braquer la voiture qui le transportait, à la veille du Grand Prix du Brésil.
"Nous rentrions du circuit et passions très lentement devant un bidonville sur une route très fréquentée" quand l'incident s'est produit, a déclaré Jenson Button. "J'ai soudain vu un homme avec une arme. Notre chauffeur a donné un coup de volant et enfoncé l'accélérateur", a-t-il raconté. "Nous avons alors vu six hommes brandissant des armes automatiques. Mon chauffeur a été fabuleux. C'était vraiment effrayant."
Button était raccompagné du circuit d'Interlagos, à l'issue des qualifications, dans une Mercedes blindée, conduite par un chauffeur de la police.
"Samedi soir, sur le chemin du retour d'Interlagos vers Sao Paulo, des agresseurs armés ont tenté de s'approcher de la voiture transportant Jenson Button", a indiqué McLaren dans un communiqué. "Ni Jenson ni les autres occupants du véhicule n'ont été blessés. Les autres occupants étaient John Button (père du pilote), Mike Collier (son kinésithérapeute) et Richard Goddard (son manager)."
La police de Sao Paulo va fournir une escorte supplémentaire aux membres de l'écurie McLaren pour la course de dimanche.
Le pilote Red Bull Sebastian Vettel a révélé que ses divergences avec son coéquipier Mark Webber avaient atteint un point de non retour.
"Il s'est passé deux ou trois choses cette saison", a-t-il dit dans une interview à la Frankfurter Allgemeinen Zeitung dimanche. "On va conclure de la manière suivant : on ne sera probablement jamais amis."
Les initimités entré coéquipiers en F1 sont plus que monnaie courante mais, en général, après quelques années, elle se tassent. Le plus emblématique fut sans doute celle entre Alain Prost et Ayrton Senna. Entre les deux champions du monde, la haine la plus tenace a progressivement laissé place à la considération et au respect.
Même chose entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso qui se sont opposés en 2007. Cette saison, Hamilton a déclaré qu'il ne verrait pas d'inconvénient à faire équipe avec Alonso dans le futur et il a fait partie de ceux qui n'ont pas blâmé Ferrari pour ses consignes d'équipe.
"Lorsqu'il vient à Zurich, il m'envoie un SMS et on se voit", a même avoué Hamilton.
Ce que feront peut-être Vettel et Webber dans quelques années pour se raconter la saison 2010...