le vendredi c'est permis
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http://www.leparisien.fr/societe/a-sain ... 985565.php
Source Le Parisien (vaut mieux l'avoir en journal ) :
«Au quotidien, c'est ch..., le mot va bien», témoigne Georges Tastet, un habitant de Saint-Pandelon, près de Dax (Landes). Depuis près de deux mois, il pleut de mystérieuses déjections sur ce petit village de 750 âmes situé à 5 km de Dax, de petites taches brunâtres de la taille de confettis, voire un peu plus, selon le quotidien Sud Ouest.
Une matière céleste qui souille tout, le linge qui sèche, les terrasses, les fruits et légumes... Et nulle doute sur la nature de la matière, l'odeur en atteste... A ce jour, la quinzaine de familles affectées n'a toujours aucune explication.
Si l'histoire a pu faire sourire au début, elle commence à sérieusement horripiler les Saint-pandelonnais concernés. Les habitants du lotissement des Carrières n'osent plus faire de barbecue, ni laisser leurs enfants jouer à l'extérieur. «Maintenant, si on veut déjeuner dehors, on se pose des questions. Vous faites un barbecue, il est aromatisé à quoi ? Ce ne sont peut-être pas des herbes de provence...», s'interroge Georges, dont le toit est couvert d'excréments et qui doit laver sa voiture tous les jours.
«A la verticale d'un couloir aérien nord-sud»
Le maire du village, Jean-Pierre Boiselle, a constaté que les rejets tombaient aussi bien le soir que la nuit. «Quand on veut aller cueillir des melons qui sont tachés, on est quand même très hésitant, et je pense à juste raison, avant de les manger», explique l'élu.
Ils ont fait appel aux gendarmes qui ont procédé à des constations et effectué des prélèvements. Des analyses en cours pourraient percer le mystère de ces pluies fécales. Seule hypothèse envisagée pour le moment : des rejets provenant d'avions civils, une ligne aérienne long courrier passant dans le ciel de la commune. «Nous sommes à la verticale d'un couloir aérien nord-sud, et le secteur concerné par ces désagréments, fait environ 500 m de large», explique le maire à Sud-Ouest.
«Impossible !», rétorque la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), jointe à Paris, qui rappelle que les appareils en vol sont pressurisés et qu'aucun largage ne peut avoir lieu dans le ciel. Pour l'heure, le mystère reste entier.