Annecdote amusante :
Lorsque Porsche a sorti la 959 en 1987, ils voulaient juste sortir 200 modèles nécessaires à l'homologation en Groupe B.
Les véhicules passaient (tout juste) le pas des réglementations Européennes du point de vue crash test et pollution, mais ce fut différent pour les USA. De nombreux états imposaient la présence d'un catalyseur (ce que la 959 n'avait pas) et fixaient des limites d'émissions drastiques.
De plus, l'organisme d'Homologation américain (EPA) avait demandé à Porsche 4 (quatre!) 959 pour procéder à des crash-tests, ce que Porsche a refusé.
Résultat : La 959 n'a pas été homologuée sur le marché américain (comme de nombreuses supercars Européens contemportains : Bugatti EB110, Mercedes CLK-GTR,...).
Mais, avant l'accord (ou son refus) d'homologation Américaine, certains acheteurs américains avaient déjà passé commande de leur 959, parmi eux, le comédien Jerry Seinfeld, et les fondateurs de Microsoft Paul Allen et Bill Gates.
Porsche a bien expédié les voitures, mais celles-ci ont été confisquées par les douanes américaines et mises en fourrières 13 ans (oui, TREIZE ans).
Des tentatives d'utiliser des failles dans le système législatif ont bien été tentées,comme la possibilité de les importer comme "voiture de courses" et d'obtenir une immatriculation dans un état pas trop regardant (Porsche avait relancé la production de 959"S" en 1993 dans ce but, puis quelques "updates" en 1998), mais ces failles furent vite bouclées.
Depuis les années 2000, iles désormais possible de circuler avec ces voitures, grâce à une loi de "Show and display" qui attribue des exceptions à des modèles extrèmement rares, dans le but de les faire rouler d'une salle d'exposition à l'autre (max 2500 miles/an), ET que ces voitures respectent les normes de pollution de l'année de leur création, ce qui a demandé pas mal de modifications aux chanceux disposant d'une 959 (environ 45.000$ par voiture, en placant un catalyseur, remplacant l'ECU par un système avec sonde, changer les turbos,...)
L'ami Billou a ainsi pu récupérer sa chère 959, qu'il conduisait la nuit autour de chez lui pour ne pas attirer l'attention.
Pas de pot, certains sénateurs zélés (ou aveuglés par des Eco-talibans), souhaitent faire sauter cette exception et ainsi retirer de la route ces rares bijoux, au grand désespoir de Bill, qui indique qu'il n'abandonnera pas sa voiture préférée sans combattre... ;-)
(Et on se plaint des homologations en Europe. 13 ans... )
FOR Bill Gates, the wild ride may be over. An environmental crackdown in his home state of Washington has threatened his "midnight jaunts" in a semi-legal supercar, his Porsche 959.
The Microsoft billionaire has been a fast-car fanatic since his19th birthday, when his lawyer father helped him to buy his first Porsche.These days the garage at his mansion near Seattle is packed with German sports cars.
The crown jewel is the 959, which can reach nearly 320km/h in20 seconds.
Fewer than 250 were made, as Porsche designed it as a technological test-bed and made a loss on every sale.
In 1988, Mr Gates and Paul Allen, with whom he founded Microsoft, both imported 959s, but they remained "street illegal" until 1999, when then president Bill Clinton granted a"show and display" exemption that let owners drive a limited mileage.
This exemption is under threat as Chris Gregoire, the Democrat Governor of Washington, considers ways to cut pollution, with further legal curbs on vehicles causing "gross emissions".
Start of sidebar. Skip to end of sidebar.
.End of sidebar. Return to start of sidebar.
Mr Gates recently joked that, because of the concerns of his wife, Melinda, "my Porsche days may be coming to a close", but friends believe he will not surrender his right to drive the 959 without a fight."What he really wants is his own racing track, but I'm not sure Melinda would go for that," said an associate last week.