Hamburg ...

[Baphi]

Quelqu'un a voyagé vers Hamburg hier ?

Hamburg

[Bibounou]

Oh la vache :s Le coeur de pas mal de passagers a du drifter un bon petit moment avec ça ...

[raspoutine]

J'avais déjà vu, ce matin. Ce fut limite!

F

[Nicolas D]

[raspoutine]

Ceci dit, je ne sais pas s'il faut féliciter le pilote d'avoir récupéré la situation, ou lui reprocher de ne pas avoir avorter plus tôt. A sa décharge, j'ai vu des images d'atterrissages réussis avec des angles de lacet aussi importants.

[Nosferatu]

Ceci dit, je ne sais pas s'il faut féliciter le pilote d'avoir récupéré la situation, ou lui reprocher de ne pas avoir avorter plus tôt. A sa décharge, j'ai vu des images d'atterrissages réussis avec des angles de lacet aussi importants.

Dans les 2 cas y a une bonne maîtrise, c'est déjà ça...

Un autre pilote l'aurait peut être mis au tas

[coupefx]

Arf, encore une femme au volant

J'blague

[Kerotan]

Ceci dit, je ne sais pas s'il faut féliciter le pilote d'avoir récupéré la situation, ou lui reprocher de ne pas avoir avorter plus tôt. A sa décharge, j'ai vu des images d'atterrissages réussis avec des angles de lacet aussi importants.

faut etre tolerant, si ca se trouve c'etait un bleu !

[evilspoon]

avorter avorter...mais t'atterri ou avec le vent qu'il y a ?

[NATHAN]

En funboard ça s'appel un spin out, très désagréable mais belle reprise en main du pilote, respect

Nathan

[Pascalito]

Pas un bleu le pilote, heureusement

Une catastrophe aérienne a été évitée de justesse samedi à Hambourg (nord de l’Allemagne) pendant la tempête "Emma" grâce aux bons réflexes d’un pilote de la Lufthansa, a indiqué lundi à l’AFP un porte-parole de la compagnie aérienne allemande.

L’appareil, un Airbus A-320 en provenance de Munich (sud), qui transportait 131 passagers et quatre membres d’équipage, a été pris dans la tempête alors qu’il était en train d’atterrir à Hambourg.

"L’aile gauche a touché le sol et le pilote a décidé de redécoller", a expliqué le porte-parole, Thomas Jachnow.

L’avion a pu atterrir à nouveau "quelques minutes après" à Hambourg, selon lui. "Les dommages ont été moins importants qu’escompté. Le bout de l’aile a été endommagé mais a déjà pu être réparé" si bien que l’avion sera "en service dès aujourd’hui", a-t-il souligné.
Les images impressionnantes du vol LH 044 pris dans une rafale était diffusées lundi en boucle sur les télévisions allemandes.

Le pilote expérimenté, âgé de 39 ans, s’attendait à un "atterrissage difficile" et "a eu vite la situation en main", a indiqué M. Jachnow.

[Bibounou]

C'est impressionnant le moment ou il remet les gaz, il prend la bonne décision au moment ou il faut faire un choix, et il fait le bon, timing parfait, l'aile a touché le sol mais NP, je fais redécoller l'avion comme si de rien n'était, ce mec doit avoir un sacré sang froid !

[Benji]

Ceci dit, je ne sais pas s'il faut féliciter le pilote d'avoir récupéré la situation, ou lui reprocher de ne pas avoir avorter plus tôt. A sa décharge, j'ai vu des images d'atterrissages réussis avec des angles de lacet aussi importants.

C'est du Wind Shear. Il y a des turbulences, mais c'est gérable. Ce qui l'a surpris c'est du vent de croisement au niveau du sol (wind shear) qui est dans le sens différent des bourrasques.

Et ca soufflait partout en Europe du Nord.
Si c'est un court-courrier, il n'allait pas aller à Rome pour se poser...

[Luc]

Whaou, ça c'est du cisaillement... Il y a eu une bourrasque au moment où l'avion touchait le sol, on voit bien qu'il tangue d'un coup à gauche

[Benji]

C'est d'autant plus impressionnant qu'un Gros porteur a beaucoup de latence dans les commandes.

Le fait de mettre les gaz à fond n'est pas immédiat et il faut jusqu'à 4-5 secondes pour que le turboréacteur réagisse (Spooling).

Donc, il faut vraiment anticiper et jongler avec l'énergie que l'on a en attendant que les moteurs reprennent.

C'est une des raisons pour laquelle les gros porteurs atterissent en "arrondissant" avec les moteurs et pas en tirant le manche.
(Et la raison pour laquelle le jet British Airways d'il ya quelques semaines s'est crashé : Quand il a voulu remettre les gaz pour ralentir la descente, les moteurs n'ont pas réagi).

[raspoutine]

Je ne suis pas le seul à critiquer l'équipage (extrait de EuroCockpit.com)

Le héros était sans doute (un peu) fatigué

publié le 9 mars 2008 à 08:12
par EuroCockpit. Nous vous avions donné notre sentiment dès le lendemain : l'A320 de Lufthansa qui avait touché la piste de l'aile gauche lors d'un atterrissage manqué à Hambourg n'aurait pas dû se trouver là comme ça.

En effet, les conditions météorologiques étaient assez épouvantables avec des rafales de travers jusqu'à 50 kts. L'équipage a utilisé la piste 23, normalement en service, alors que le vent venait du nord-ouest. Le résultat a été filmé et est connu du monde entier.

Que pouvons-nous en dire ?

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* D'abord que tout le monde a eu de la chance, l'aile a seulement frôlé le sol avec son wing-tip qui a plié, sans autre conséquence.
* Ensuite, que nous n'étions pas à bord mais que nous ne pouvons que nous interroger sur la décision du commandant de bord de laisser aux commandes sa jeune copilote : certes, un copilote (homme ou femme, ce n'est pas le problème) est par définition aussi capable de piloter qu'un commandant mais un "vieux" commandant sait que quand les conditions sont marginales et que le droit à l'erreur est nul, c'est le "vieux qui conduit", son expérience pourra faire la différence, il n'aura pas à surveiller (c'est passif) car il agira (c'est actif et l'être humain est meilleur dans l'action)…

La compagnie a de suite communiqué sur la dextérité héroïque de l'équipage à avoir évité une catastrophe. Oui, on a bien évité une catastrophe. Mais on aurait pu (dû) éviter d'avoir à parler de cela.

Car si le "vieux" avait piloté, il aurait peut-être "senti" qu'il allait droit dans une impasse et il aurait décidé bien avant de remettre les gaz, et de demander à se poser en piste 33, face au vent. Ce qui a été fait, mais après avoir laissé sa jeune copilote se faire la peur de sa vie avec le mini-manche dont il ne pouvait pas suivre les mouvements.

Bref, conditions très marginales, avion qui pense, jeune copilote : le héros était bien fatigué ce jour-là… [/color]

Le risque zéro n'existe pas, mais il faut savoir le minimiser. Laisser piloter le copilote en approche sur une piste non optimale dans des conditions marginales n'est pas une attitude minimisant les risques...

Fabrice

[Pistache]

Tiens ca me rappelle un atterisage vécu à Tokyo Narita un peu dans le meme genre... on etait le dernier avion avant fermeture de l'aéroport à cause d'un typhoon... les gens sont sortient blanc de chez blanc de l'avion...

[MIGUEL FARIA]

C'est impressionnant