And now, for something completely different... :
Fais le toi-même : comment breveter et commercialiser un aimant améliorant la consommation
1- Faire une recherche rapide des brevets existants aux USA, les étudier et les archiver.
2- Faire une recherche rapide sur les brevets existants dans le pays de distribution. Si il en existe un, pas grave, il suffit dans le texte du brevet d'en faire mention, et de dire en quoi votre système, inspiré par les brevets US et légèrement différent dans la disposition des pôles, améliore le précédent brevet.
Rappel : l'amélioration ne doit pas être réelle. Mais le design doit être légèrement différent.
Un tel brevet, national, sur une courte durée, ne doit pas coûter très cher.
3- Sur base de ce nouveau brevet, il faut faire fabriquer vos aimants, en utilisant des aimants en néodyme (assez cher) pour un produit à hauts prix, ou en matériaux plus traditionnels pour la version à 49,99 Eur.
4- Ensuite, il faut cibler un public peu averti techniquement et avide de dépenser de l'argent pour des accessoires automobiles, les adeptes du tuning, par exemple. Pour la version de base, les personnes agées, avides d'économies, sont une cible de choix aussi. Les méthodes classiques de marketing sont alors appliquées : site web professionnel (quoi que), pub magazines, tests bidons.
Un truc fort utilisés par les Américains : vous testez votre système, au niveau pollution et economie de carburant, sur un véhicule Ford, dans une station de contrôle technique d'un copain, mais de marque Kwik-Fit (qui appartient au groupe Ford, justement). Vous pouvez alors déclarer, (presque) sans mentir, que votre système a été testé sur une Ford, dans un labo Ford! Ceci est authentique, au nom de la station près.
Si vous avez un copain qui a un magazine de tuning, c'est top aussi.
Oui, mais, ils l'ont fait testé par un labo indépendant!
Je connais au moins un cas, divulgué par un très proche, pour un produit améliorant les qualités moteurs (nettoyage moteur et combustion plus propre), où le labo indépendant a gonflé les résultats pour plaire au client. Je connais et le fabricant, et le labo qui a testé (un très grand nom de l'automobile).
Attention, ce produit marche : sur des vieilles bagnoles au moteur encrassé et asmathique! Mais pas dans des proportions (les fameux pourcentages toujours cités pour ce genre de produit) inférieures à celles annoncées et le rendant financièrement inintéressant.
Parlons finances :
Admettons par exemple que cet aimant miracle focntionne, mais améliore la conso que de 3%. Allez, disons 5% pour être sympa.
Je consomme(ait) 500 Eur d'essence par trimestre. 5%, ça fait 25 Eur. Donc 100 Eur par an. Il faudrait donc 5 ans pour récupérer mon investissement!
En fait il y aurait un test très simple à réaliser :
- Un injecteur neuf ou récent sur un banc de test de pulvérisation
- On le teste tel quel, sans aimant, sur la taille des goutelettes
- Ensuite, même test, avec un aimant mis sur le tuyau d'alimentation (meilleur scénario possible pour ce système!!!), et on compare la taille des goutelettes.
On veille bien entendu à ce que cet aimant puissant ne viennent pas créer des interférences avec l'électronique environnante, ou l'injecteur (qui est une valve solénoïde, donc un électroaimant).
L'intérêt de ce test : on peut acheter le plus petit aimant de RHP, et donc le moins cher, pour l'exécuter (vu qu'on travaille sur un débit correspondant à une cylindrée d'environs 500 cm³).
Fabrice