raspoutine a écrit :
L'autre question que je me pose : y a-t-il encore une place pour les ouvriers industriels en Europe de l'Ouest?
Dans le climat économique actuel, la réponse est simple : Non.
Et c'est pas nouveau, ca fait 20 ans qu'on le dit.
Et il ne sert à rien de blâmer VW pour faire revenir des emplois en allemagne (vu qu'un de leurs gros actionnaires est le land de basse saxe).
Quand la FN fermait des usines aux USA, ca faisait à peine un article dans les journaux belges.
Il faut très rapidement baisser les charges sur le travail en Europe de l'ouest (les charges, pas forcément le salaire net des travailleurs).
Ca implique donc une baisse de l'impôt (très élevé, notamment en belgique) et des cotisations sociales. Et donc, à très court terme, une baisse des aides de l'état au niveau sécurité sociale (Alloc de chômage, remboursement des médicaments,...), mais en sauvegardant à tout prix l'enseignement.
C'est dur, mais il est plus facile de faire des concessions pour sauver un outil industriel qui marche bien (ce qui est le cas des usines belges), que de devoir pleurnicher pour faire revenir des usines qui se sont barrées en Slovaquie ou en Chine (et là, la concurrence s'exerce en plein).
Les travailleurs allemands de VW on accepté d'augmenter leur temps de travail en gardant le même salaire (donc ce sont les ouvriers qui font l'effort, pas la communauté), par contre en Belgique ce genre de débat n'a même pas eu lieu (à cause de syndicats qui pensent toujours être en 1960).
N'importe quel des travailleurs qui vont être licenciés auraient préféré bosser 3-4 heures de plus, plutôt que de voler au chômage...