Résumé d'un petit week-end sympa avec ma femme sur la Côte-d'Azur, pour son anniversaire.
PS @Yaya : désolé Yaya et les autres, mais on est resté en amoureux tout le week-end. Ca n'est que partie remise.
Vendredi soir, anniversaire surprise de ma femme qui finira sur le coup des 4h30 le samedi matin. 6 heures plus tard, la 8 ronronnait de plaisir sur l'autoroute, prête à attaquer le tunnel du Grand-St-Bernard pour redescendre sur l'Italie. Direction : Monaco. Plus exactement Eze où nous avions l'hôtel.
L'autoroute, quasiment déserte jusqu'à Vintimiglia, nous a offert quelques belles possibilités, à moi et à ma 8, de nous libérer et de nous lâcher. Majorité du trajet fait à 150-160 km/h 
. Les longs bouts droits à 170 km/h 
et quelques pointes sympas à +200 km/h 
Consommation identique à d'habitude 13-14 litres.
Déjà sur le trajet, les regards des automobilistes, pompistes, flics, maintenance autoroute, motards et autres étaient très soutenus à notre passage. Parfois même avec un petit signe de la main et un grand sourire, parfois avec une tentative de duel (motard, Porsche, BMW, etc… 
)
Vendredi soir, nous avons vainement tenté d'aller manger à Monaco. Impossible 
Les préparatifs du prochain Grand Prix cloisonnent toute la ville et les quelques parkings étaient déjà pris d'assaut. Résultats : près de 2h dans les bouchons à travers les petites rues monégasques. Mais quel bonheur d'être entre une Ferrari F430 et une DB9 et de voir que tous les regards sont braqués sur la 8 
On a franchement fait sensation là-bas. Les gens seraient-ils lassés de voir des Ferrouzes, des Lambo et des Porsches à tous les coins de rues ? Moi qui voulait me garer devant le Casino pour voir les réactions…
Donc, sortie de Monaco et départ sur les petites routes du bord de mer avec l'intention ferme de manger des huîtres. Et au détour d'un pilotage farouche et redoutable 
(bon… d'accord, j'ai roulé pépère après mes 4h30 de sommeil et mes 600 km dans les pattes 
), arrivée à St-Jean Cap Ferrat. Superbe petit port, vue magnifique et une alignée de restaurant de bord de mer, tous très alléchant. Surtout quand on est mort de faim comme nous.
Ca sera donc un apéro local qui me fera retrouver quelques forces. Un p'tit jaune, pas trop clair et comme disait un comique célèbre "Pastis par temps bleu, pastis heureux" ou quelque-chose dans ce sens. Une demi-douzaine d'huîtres, juste pour faire descendre le Ricard et on attaquait quelques escargots avec une petite bouteille de blanc local (Cassis, sauf erreur). Hummmm, miammm, Yabon… Puis, le plat de résistance. Et là, beinnn…. C'est lui qu'à résisté. Pattes de crabes. Archi-méga-supra-délicieux. Mais c'était pas un crabe de pédé, comme on dit. Les pattes étaient presque aussi grosses et longues que des baguettes de pain 
Sans mentir, ce crabe devait être un crabe mutant. Sûrement qu'il a dû tourner dans des films, genre "L'attaque du crabe géant" ou "Crab'Attack" ou encore "Le crabe attaque la ville" C'était monstrueux, mais vraiment délicieux à s'en relever la nuit. La douloureuse aussi, était monstrueuse (+170€) 
, mais quand on aime, on ne compte pas.
On ressortira du restaurant, lessivés, presque endormis. Je luttais pour garder les yeux ouverts, sachant qu'on avait une dizaine de kilomètres pour rejoindre notre hôtel.
Le planning du dimanche était assez bien rempli. Je voulais emmener ma femme au Marineland d'Antibes, puis faire une pause plage du côté de Ste-Maxime et continuer sur St-Tropez pour le repas du soir. Chose prévue, chose faite.
Le Marineland est vraiment un endroit exceptionnel pour admirer les orques. Ces animaux sont si imposants, mais plein de douceurs également qu'ils vous donnent la chair de poule lorsqu'ils se mettent à "parler" . Je le conseille vraiment, sauf pour le prix (75 € pour 2 adultes avec le parking). Si les photos faites avec l'appareil jetable sont pas trop dégueu, j'en posterai quelques-unes sympas.
La pause plage se fit entre St-Raphaël et Ste-Maxime, dans une petite crique sympa entourée de rochers rouges. Là-encore, la 8 était dans son élément sur la petite route sinueuse du bord de mer et nombreux étaient les regards des gens sur elle. J'ai bien tenté de me baigner, mais une fois l'eau arrivée jusqu'à mi-cuisse, c'était l'étau complet. J'avais l'impression d'avoir les jambes bleues entourée de glace 
Tant pis, je me réchaufferais sur le sable sans avoir pu me baigner.
Puis le soir, arrivée à St-Tropez. Encore une fois, tous les regards se détournaient des Porsches et des Ferrari pour admirer notre belle 8. Si j'avais pu l'amener jusque sur le port, je suis sûr qu'elle aura largement rivalisée avec le Hummer et la Ferrari qui étaient garés devant un gros yacht. Bon ok, peut-être pas rivalisée avec la belle R8 qui se trouvait devant le plus gros yacht du port 
, mais pas loin. Si si, je vous assure.
Encore une fois, un repas équilibré 
composé d'huîtres et autres babioles. Toujours après un p'tit jaune, bien entendu. Une bonne viande et nous voilà repartis, aussi frais qu'après une semaine sans dormir, prêts à attaquer les quelques petits kilomètres pour rentrer à l'hôtel. Combien dites-vous ? 130 km ? Arf, et moi qui suis fatigué et qui baille déjà comme une palourde. Tant pis, la 8 est une flèche et on y sera vite.
Tellement vite que j'ai même eu droit à une photo Je rassure tous ceux qui me connaissent et savent la difficulté de m'avoir en photo avec les yeux ouverts. Et bien là-aussi, y'm'auront pas avec les yeux ouverts. Non, mais ! Y'a pas idée de mettre un flash aussi puissant alors que je roule… euh… pardon, que je pilote à +150 km/h… 
2h du mat' et on arrive enfin à l'hôtel. La journée fût riche, mais encore très épuisante. Il faut vite retrouver des forces car le lendemain, c'est le retour en Suisse.
A 9h30, nous repartons pour 6h de route et env. 600 km. L'estomac est certes plus lourd (un peu), le porte-monnaie plus léger (beaucoup) mais le cœur à pris le soleil de méditerranée et il est prêt à continuer jusqu'aux vacances d'été
La 8 aura été merveilleuse sur tous les reliefs – col, autoroutes, routes sinueuses de bord de mer, petites rues serrées monégasques. Elle aura fait le show partout sur son passage et aura reçu énormément de sourires et de petits signes. Elle a fait sa vedette et ça lui a plu.
Maintenant, elle dort sur le parking de mon boulot. Elle a toujours sur le nez, env. 2 kilos de viande de moustiques, papillons, sauterelles, mouches, etc… Mais elle sait que ce soir, je lui donne son bain.
Seul bémol du week-end : Pénélope !
Pour ceux qui ne savent pas qui est Péné. C'est normalement la fille sexy qui gentiment vous susurre à l'oreille la direction qu'il faut prendre ou qui corrige vos petites erreurs de trajets.
Cette fois-ci, cette salope m'a largué 
. Et carrément en début de week-end au départ de Suisse. "Impossible de lire le disque". Voilà tout ce qu'elle me disait. J'ai eu beau nettoyer le CD, rien à faire. Mon GPS à rendu l'âme sans prévenir. Pénélope est partie… elle me manque déjà.
Voilà pour ce résumé où nous n'avons pas croisé une seule RX-8. Je suis donc de retour et toujours très content de ma 8 après les 1'500 km encaissés ce week-end. Aujourd'hui, si vous le permettez, je vais me cacher sous mon bureau et dormir un peu 
Alors à plus…!
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