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Publié : 22 déc. 2005, 14:39 PM
par roadrunner

Pour revenir sur la tartine de confiote :D
On est d accord qu elle retombe toujours du coté de la mixture :??: , comme un chat retombe TOUJOURS sur ses pattes !! ;)

donc admettons que j attache une tartine de confiture sur le dos de ce chat et que l on les jettent en l air , qu elle affirmation est la plus forte ????????? :??:


Publié : 22 déc. 2005, 14:41 PM
par spawn

Lévitation ?


Publié : 22 déc. 2005, 14:49 PM
par Syngi

L'Utopie ou la quête de la société idéale

L’utopie accompagne comme son ombre l’histoire de la pensée occidentale. Au croisement de la littérature et de la philosophie, le « nulle part » qu’elle désigne accueille aussi bien la description de cités imaginaires que l’exploration de mondes possibles. À chaque fois, il s’agit de révéler l’homme à lui-même, voire de le refaçonner et de redéfinir son lien à la communauté, à la lumière d’un Bien enfin révélé à chacun.


Publié : 22 déc. 2005, 14:49 PM
par Syngi

Au-delà du pétrole : quelles alternatives ?


Dans les pays développés, la diversification des sources d’énergie a été engagée aux lendemains des chocs pétroliers des années 1970. Aujourd’hui, alors que le pétrole continue d’occuper la première place dans le bilan énergétique mondial et que de grands pays émergents accroissent leur consommation, la question de l’épuisement à terme des ressources redevient présente. Elle se double des inquiétudes liées au réchauffement de la planète sous l’effet des gaz à effet de serre. Gérard Chaliand fait le point.


Publié : 22 déc. 2005, 14:51 PM
par Syngi

Annette Messager
Depuis ses débuts dans les années 1970, l’artiste, usant autrefois de dessins et photographies, concevant aujourd’hui de plus amples installations et environnements, puise largement dans le vocabulaire et les objets, jeux et techniques des mondes domestiques, enfantin et féminin. Elle les détourne, faisant d’animaux morts des poupées, de crayons de couleur des piques, de gants de laine des mains coupées... Provocante et rigoureuse, travailleuse et subversive, drôle ou terrible, toujours aiguë dans ses interventions, Annette Messager n’a cessé de montrer la richesse et la cohérence de son art. À la fois intime, fantasque, et sensible à l’époque, il se déploie désormais dans toute son envergure.


Publié : 22 déc. 2005, 14:53 PM
par Syngi

Conseil supérieur de l’audiovisuel
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), autorité administrative indépendante, garantit en France l'exercice de la liberté de communication audiovisuelle. Il diffuse en ligne ses décisions, dossiers d’actualité, communiqués de presse, interventions publiques et offre aux internautes une série d’informations utiles : procédures d’autorisations, textes juridiques, liste de termes étrangers et leur équivalent français, publications, liens Internet, etc.


Publié : 22 déc. 2005, 14:56 PM
par Syngi

En septembre 2005, la population selon l'Institut Statistique de Nouvelle-Zélande était de 4 105 327 habitants. Bien qu'une majeure partie soit à présent d'origine européenne, les Maoris et les populations du Pacifique sont les deuxième et troisième groupes ethniques les plus représentés, et la culture maori tient toujours une place très importante au niveau national.

Des quatre millions de Néo-Zélandais, il y en a approximativement trois millions résidant dans le l'Île du Nord et un million dans l'Île du Sud.


Publié : 22 déc. 2005, 14:57 PM
par Syngi

Zanzibar est un archipel de l'océan Indien à peu de distance de la Tanzanie dont il fait partie depuis 1964. Il comprend trois îles, Zanzibar -ou Unguja- (dont la ville principale s'appelle également Zanzibar ou StoneTown), Pemba et Mafia.

Zanzibar est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial.

C'est un des plus gros producteurs d'épices et notamment de clous de girofle.


Publié : 22 déc. 2005, 14:58 PM
par Syngi

Le Glacier National Park est un parc national américain, situé dans l'état du Montana. Il fut crée le 11 mai 1910 par une ordonance du Congrès des États-Unis. Il s'étend sur une superficie de 4101 km², où il cotoie le parc canadien du Waterton. Les deux parcs furent désignés pour être le premier parc international pour la paix. En 1995, il furent inscrits sur la liste du patrimoine de l'humanité de l'Unesco.

Le parc contient un nombre incalculable de montagnes, de cascades, de petits et grands lacs et ainsi que quelques petits glaciers en recul aujourd'hui. La ligne continentale de démarcation des eaux traverse le parc (cf Continental Divide).


Publié : 22 déc. 2005, 14:59 PM
par Syngi

... Quitte à dire des bétises, autant apprendre qqchose ... :hum:


Publié : 22 déc. 2005, 15:07 PM
par Pascalito

Je reprend un vieux texte posté dans la section gag...

L'expérience montre de manière irréfutable que lorsqu'une tartine beurrée tombe d'une certaine hauteur, c'est toujours le coté beurré qui touche le sol. Le seul changement du point de vue énergétique est une diminution de l'énergie potentielle, puisque l'état de la tartine reste inchangé. Que la tartine tombe avec le cote beurré vers le bas ou vers le haut, la quantité d'énergie potentielle perdue est la même. Mais si elle tombe le coté beurré vers le bas, l'entropie augmente de manière notable. En effet, en touchant le sol, le beurre n'est plus confiné à la tartine mais se répand sur le sol, ce qui augmente l'entropie du système. Pour respecter les lois de la thermodynamique, on peut donc conclure qu'une tartine beurré essaiera toujours de tomber avec le coté beurré vers le bas.

Ce rappel sur les principes qui régissent la fameuse loi de la Tartine Beurrée permet de mieux comprendre les recherches menées par les physiciens dans le domaine de l'antigravité. En effet, une autre loi de la physique stipule que si vous lancez un chat par la fenêtre, et ce quel que soit la hauteur, il retombera toujours sur ses pattes.

La question qui surgit alors est: que se passe-t-il si on attache une tartine beurrée sur le dos d'un chat (avec le cote beurré apparent, bien évidemment) avant de le lancer par la fenêtre. Est ce que le chat retombe sur ses pattes? Est ce que le cote beurré touche le sol?

Si vous êtes par trop fainéant pour mener à bien l'expérience vous-même, quelques déductions logiques devraient vous permettre d'arriver au résultat. Les lois de la Tartine Beurrée stipulent de manière définitive que le beurre doit toucher le sol, alors que les principes de l'aérodynamique féline réfutent strictement la possibilité pour le chat d'atterrir sur le dos. Si l'assemblage du chat et de la tartine devait atterrir, la nature n'aurait aucun moyen de résoudre ce paradoxe. C'est pour cela qu'il ne tombe pas. C'est de cette manière que le secret de l'antigravité a été découvert. Un Chat Tartine, s'il est lancé d'une fenêtre, s'élèvera à une hauteur approprié qui sera le point d'équilibre des forces de retournement félin et d'attraction beurrière. Ce point d'équilibre peut être soigneusement modulé en enlevant un peu de beurre pour le faire monter ou en enlevant quelques une des pattes du chat pour le faire descendre. Cette technique est d'ailleurs déjà largement utilisé par les espèces qui ont entrepris des explorations interstellaires, et le bruit entendu a proximité des OVNI n'est autre que le ronronnement de milliers de chat. Mais ce système n'est pas sans danger, car pour peu que le chat réussisse a manger la tartine, la catastrophe est inévitable! Les chats retombent sur les pattes mais ne survivent que le temps de recevoir sur la tête les gigantesques vaisseaux spatiaux portes au rouge par le frottement atmosphérique et pleins d'extra-terrestres en colère.

Pour trouver une solution a ce délicat problème, plusieurs équipes de chercheurs travaillent d'arrache-pied pour synthétiser un beurre qui ne plaise pas aux chats. Le beurre de cacahuètes semble très prometteur, mais les expérimentations sont toujours en cours.
Il faudrait formuler une Loi de la Tartine Beurrée Généralisée qui prenne aussi en compte le beurre sur la tartine


Publié : 22 déc. 2005, 15:18 PM
par Luc

:D

J'aime beaucoup ce post.

Permettez-moi d'y ajouter une contribution... Voici donc la réaction du minet ayant servi de cobaye aux expériences de beurre synthétique...


Publié : 22 déc. 2005, 15:31 PM
par Syngi

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Publié : 22 déc. 2005, 15:38 PM
par Luc

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Publié : 22 déc. 2005, 15:40 PM
par Syngi

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Publié : 22 déc. 2005, 16:23 PM
par Syngi

Recette Carrés confiture et coco

Ingrédients pour 24 petits carrés :

Pour le fond sablé :

125 g de beurre ramolli
75 g de sucre semoule
135 g de farine tamisée
1 cuil. à café de levure chimique
1 pincée de sel
1 jaune d’oeuf

Pour la garniture :

265 g de confiture de framboise (ou fraise, ou abricot, ou orange)
115 g de sucre semoule
1 oeuf, battu
90 g de noix de coco

Préparation :

Confectionnez d’abord le fond en pâte sablée : travaillez le beurre avec le sucre, la farine, le sel et la levure, puis ajoutez le jaune d’oeuf et continuez de mélanger pour obtenir une pâte lisse
Répartissez la pâte dans un moule de 30 x 20 cm, tapissé de papier sulfurisé
Faites cuire votre fond de pâte sablée, 12 à 15 min, à 180° C, puis laissez -le refroidir
Quand il est bien froid, garnissez le fond sablé de confiture
Mélangez le sucre avec l’oeuf et la noix de coco, puis répartissez cette préparation sur la confiture
Faites cuire, à nouveau, 25 min à 180° C : la garniture à la noix de coco devra être légèrement dorée
Laissez refroidir dans le moule, puis découpez, votre gâteau confiture et coco, en 24 petits carrés


Publié : 22 déc. 2005, 16:27 PM
par Pascalito

Une recette de saison :

Dinde farcie de Noël

Recette pour 8 personnes

Ingrédients

Une Dinde de 3,5 kg
40 g de graisse d’oie
Au moins 8 tranches de bacon

Pour la farce
Le foie de la Dinde
Une baguette de pain
500g de chair à saucisse
Un oeuf
30g de beurre
Un bouquet garni
300g de grains de raisin Muscat
Un verre de Porto

Pour la garniture
12 tranches de bacon
24 pruneaux (3 par personne)
24 dattes (3 par personne)

Préparation

Dans un bol, faîtes tremper les grains de raisin dans le Porto.

Dans une casserole, faîtes fondre le beurre et dorer le foie de Dinde.
Retirer le foie de la casserole et réserver.
Dans cette même casserole, saisissez la chair à saucisse puis ôtez la casserole du feu.
Dans une jatte, mélangez le foie que vous aurez préalablement piqué et la chair saucisse. Puis laissez refroidir.
Emiettez la baguette de pain.
Egouttez les grains de raisin et conservez le Porto dans lequel ils ont macéré.
Puis ajoutez-les au mélange refroidi avec le bouquet garni, du sel et du poivre. Mélangez bien. Puis ajoutez l’œuf et mélangez à nouveau.

Préchauffez votre four à 200°.
Farcissez la dinde avec ce mélange. Puis cousez la peau de la Dinde.
Bardez la Dinde de bacon puis attachez-la.
Placez la Dinde dans un plat préalablement beurré et nappez-là de graisse d’oie. Salez, poivrez.
Enfournez et arrosez régulièrement la Dinde de son jus pendant une heure et demie. Si nécessaire, ajoutez au jus un peu d’eau très chaude.

Cuisez les pruneaux à l’étouffée à feu très doux dans un petit peu d’eau. Lorsqu’elles sont fondantes mais gardent encore leur consistance, ôtez-les du feu et laissez-les refroidir.
Ouvrez les dattes en deux et ôtez-en le noyau. Puis enroulez chaque datte dans une tranche de bacon que vous aurez découpé aux bonnes dimensions. (Environ une demi tranche par datte).
Préparez 8 pruneaux et 8 dattes en les plantant d’un pic en bois.

Au terme d’une heure et demi de cuisson de la Dinde, ôtez le plat du four.
Otez le bacon puis enfournez à nouveau la Dinde de sorte qu’elle dore de façon uniforme y-compris à l’emplacement du Bacon. Continuez à l’arroser fréquemment pendant 30mn. Sortez-là à nouveau du four et piquez les dattes et les pruneaux le long des cuisses et sur le dos. Placez les autres dattes et pruneaux restants autour de la Dinde dans le plat. Puis enfournez à nouveau en baissant la température à 170°. Continuez à arroser pendant 25mn. Puis sortez la Dinde du Four, ôtez les pics de pruneaux et de dattes.

Dans une casserole, récupérez le jus de cuisson de la Dinde pour le mélanger au Porto que vous avez conservé. Laissez l’ensemble cuire à feu moyen pendant 2 mn environ.

Présentez la Dinde dans un plat en l’entourant des dattes et pruneaux. Proposez la sauce à part. Accompagnez d’une purée de pommes et d’une purée de marrons.


Publié : 22 déc. 2005, 16:44 PM
par Syngi

Les correcteurs orthographiques et grammaticaux

Les correcteurs grammaticaux sont de piètres correcteurs orthographiques, moins performants en tout cas que les vérificateurs intégrés dans les traitements de texte, ceci étant sans doute dû à l'insuffisance de leurs bases lexicales. Les vérificateurs orthographiques français sont relativement satisfaisants, c'est-à-dire qu'ils sont capables de reconnaître un mot qui ne figure pas dans leurs dictionnaires et de proposer un ou plusieurs mots de substitution avec une assez bonne approximation. Ils sont pourtant très perfectibles. En effet :

Leurs bases lexicales sont insuffisantes. Beaucoup de mots figurant dans un dictionnaire courant comme le Larousse ou le Robert leur sont inconnus. Ainsi pour ne prendre que la première page de la lettre "C" du petit Larousse, la plupart des vérificateurs orthographiques ignorent "caatinga", "cabasset" et "cabèche". Plus étonnant, les mots "paramétrage", "développeur", "fonctionnalités" ou "stylistiques" n'ont pas droit de cité pour ces vérificateurs. Les mots grossiers ont souvent été censurés, ce qui est tout bonnement effarant. Les noms propres y sont rares, les abréviations aussi. Ainsi "Larousse" ou "Mitterrand" sont inconnus des vérificateurs usuels qui proposent "larrons" et "miterai". Cela est d'autant plus sidérant que l'oubli d'un "t" et surtout d'un "r" à "Mitterrand" est très fréquent, même dans de grands quotidiens !

Les mots composés et expressions, surtout lorsqu'il n'y a pas réunion par un trait d'union, sont peu ou mal traités. La plupart des vérificateurs accepteront "la vache a deux corn" car l'expression "pop corn" est traitée en deux mots distincts. Ils accepteront aussi "c'est un à priori" au lieu de "c'est un a priori" ou encore une phrase comme "le modus est vraiment vivendi". A contrario ils ne sauront quoi vous proposer si vous écrivez "un hot-dog" ou "à qui mieux-mieux" car le trait d'union superflu n'appartient visiblement pas aux domaines d'erreurs traités.

En cas de mot inconnu, les propositions de mots sont souvent trop nombreuses, d'autant que le mot est court. Ces propositions sont parfois faites dans l'ordre alphabétique ou même par longueur de mot et, si une analyse relative permet à ces vérificateurs de faire figurer le mot juste parmi les propositions, il figure encore trop souvent en deuxième ou troisième position. Lorsque la faute se situe en début de mot, les propositions sont souvent incohérentes quand il y en a. Ainsi sur le mot "himuable" et malgré leur module de phonétisation, les vérificateurs ne trouvent pas le mot juste.

Le traitement phonétique prime sur les probabilités d'erreur. Notre corpus d'erreurs nous a montré que les reproductions phonétiques de mot sont rares, sauf chez l'enfant. Il serait préférable de mettre l'accent sur les erreurs fréquentes comme les interversions de lettres ou les ajouts et oublis d'espaces.

Ces vérificateurs, malgré leurs insuffisances, rendent toutefois des services et ont été adoptés par la plupart des utilisateurs de traitements de texte. Il n'en va pas de même des vérificateurs grammaticaux. Nos enquêtes auprès des utilisateurs nous laissent à penser que moins d'un tiers des habitués du traitement de texte utilisent le correcteur grammatical intégré ou un correcteur externe. Cette désaffection semble avoir différentes causes :

Ignorance de l'existence du correcteur grammatical. La pagination très réduite réservée aux correcteurs dans les manuels de traitement de texte est peut-être en cause, à moins que ce soit l'intégration encore récente de ces outils qui en soit responsable. Quoi qu'il en soit une fraction non négligeable des utilisateurs ne savent même pas qu'ils possèdent un correcteur grammatical.

Méfiance instinctive fréquemment associée à la haute idée que l'utilisateur se fait de son orthographe et de l'attention qu'il porte à son texte. Pourquoi effectuer une vérification grammaticale quand on ne fait quasiment pas de fautes ? Cette attitude trouve d'ailleurs une justification dans le nombre assez élevé de messages erronés ou inadéquats fournis par les correcteurs, en proportion d’autant plus grande que le texte d’origine est sans fautes. Dans ce cas, l’utilisation du correcteur devient très fastidieuse et l’on pourrait presque dire que meilleure est l’orthographe, plus les fausses erreurs sont proportionnellement fréquentes et moins le correcteur est utilisé. Mais cette méfiance est partagée par les utilisateurs commettant de nombreuses fautes. Ceux-ci, souvent peu sûrs de leur orthographe, s’aperçoivent en effet, à l’occasion d’une relecture par un tiers ou d’une vérification dans un manuel de grammaire, que le correcteur leur a fait ajouter une faute dans le texte.

Lourdeur d'utilisation. Ce reproche s'applique surtout aux correcteurs externes dont l'utilisation à partir d'un traitement de texte est souvent complexe, faute de macros d'appel ou par insuffisance de formats d'importation et d'exportation. À cela s'ajoute, pour certains correcteurs, une lenteur d'analyse évidente, vécue comme insupportable par nombre d'utilisateurs.

Manque d'ergonomie et de convivialité. La plupart des correcteurs disposent d'une aide très réduite, souvent de simples messages de commentaires d'erreurs en termes parfois abscons. Des fonctions aussi habituelles que le couper-coller, l'édition du texte courant ou le multi fenêtrage sont encore rares dans les correcteurs, lesquels disposent d'une interface fruste.

Insuffisance des bases lexicales. Les critiques que l'on peut faire aux vérificateurs orthographiques s'appliquent plus encore aux correcteurs grammaticaux. L'étroitesse des dictionnaires de noms propres y est encore plus grande et les propositions parfois surréalistes.

Ces critiques portent sur les correcteurs actuellement commercialisés et ne tiennent compte que de leurs caractéristiques. On pourrait ajouter que l'absence d'un paramétrage et le nombre très restreint de fonctions connexes à la correction (tous fournissent un conjugueur mais un logiciel seulement fournit des statistiques, un autre fournissant une analyse grammaticale) constituent également des insuffisances.

Pour reprendre les propres termes de l'un des utilisateurs interrogés, "tout se passe comme si les programmeurs des correcteurs, tout heureux du nombre de fautes corrigées par leur produit, avaient oublié qu'un logiciel doit aussi être facile à utiliser, disposer d'une aide complète et des fonctions couramment disponibles sur d'autres logiciels". Mais au-delà de ces critiques d'humeur, ce sont les reproches faits au processus de correction lui-même qui ont le plus de poids, d'autant que nos tests comparatifs en apportent la confirmation :

Sur un ensemble de 1000 phrases comportant une erreur par phrase et issues, sans tri préalable, de textes non relus et non corrigés de journalistes de "Libération", les correcteurs trouvent entre 37 % et 67 % des fautes (à titre indicatif CORDIAL en détecte 81 %). Ces résultats pèchent d’ailleurs par excès car nous avons considéré une erreur signalée comme corrigée même si le correcteur proposait plusieurs possibilités de correction. Par ailleurs sur des ouvrages "classiques" comme "Huis clos" ou "L’étranger", ces correcteurs fournissent entre 1 et 10 faux messages d’erreurs par page.

Cette médiocrité des corrections et cet afflux de messages inadéquats sont souvent ressentis comme insupportables par l’utilisateur, lequel attend toujours un correcteur puissant et convivial, même lorsque faute de mieux il utilise les logiciels existants.

Au-delà des fonctionnalités et des performances comparées, un test comparatif des correcteurs grammaticaux devrait, à notre sens, prendre en compte l'ensemble des messages d'erreurs fournis, vrais ou faux, et porter sur du texte "tout-venant" issu si possible de plusieurs scripteurs. Ainsi, en acceptant par exemple l'ensemble des propositions de corrections sur ces textes, il suffirait de compter au final le nombre de fautes (non corrigées ou ajoutées par le correcteur) pour obtenir une évaluation réaliste des performances de chacun des correcteurs.


Publié : 22 déc. 2005, 16:53 PM
par roadrunner

puisse que ca part en sucette alors ...


Publié : 22 déc. 2005, 16:54 PM
par roadrunner

et encore